Nous sommes allées a la clinique Ambroise Paré où nous avons rencontré un médecin radiologue. Dans la salle des consoles, ce spécialiste nous a montré plusieurs images d’IRM anatomique préalablement effectuées et nous a expliqué quelques diagnostics. Nous avons vu se dérouler une IRM cérébrale complète.
Ainsi on a pu comprendre qu’en IRM, des images avec un très bon contraste entre les tissus peuvent suffire pour l’interprétation. Pour compléter son diagnostic, il arrive néanmoins que le radiologue ait besoin d’images avec injection de produit de contraste qui vont permettre de diagnostiquer des pathologies multiples en circulant dans le cerveau et en accélérant la relaxation des protons d’hydrogène, ce qui est traduit par un contraste de couleur sur l’image, en échelle de gris. Ainsi, grâce à la comparaison des pondérations T1 et T2 ainsi que d’autres types de séquences, les radiologues peuvent diagnostiquer et différencier de multiples pathologies.
Cette technique se sert de trois plans de référence qui permettent l’observation sous tous les angles :
• le plan coronal qui divise le corps en 2 parties : l’une ventrale et l’autre dorsale,
• le plan axial ou transversal qui divise aussi en deux parties : l’une supérieure et l’autre inférieure
• le plan sagittal qui divise en 2 parties : la droite et la gauche.
• L’exemple de l’abcès cérébral
Un abcès cérébral est un amas de pus situé à l’intérieur du cerveau. Le patient sera alors traité avec des antibiotiques et il sera suivi régulièrement par des médecins à l’aide d’IRM.
Sur cette IRM, on peut voir un cerveau en coupe axiale en pondération T2.
On remarque une tâche blanche bien distincte ( qui paraît comme une masse) situé à gauche du cerveau. On parle d’hypersignal bien limité. Cela correspond à l’abcès cérébral qui est alors nettement détéctable à l’image.